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S’appuyant sur un simple traité de commerce,  François I° décida d’aller plus loin et d’établir, avec Constantinople, un véritable traité d’alliance politique. Il faut dire que le roi chevalier, installé sur le trône du pays qui était considéré comme de la fille aînée de l’Eglise, n’avait pas vraiment le choix.

En face de lui, en Europe, se dressait la volonté hégémonique de Charles-Quint, empereur du Saint-Empire Germanique. Si le soleil de se couchait jamais sur cet immense empire, la seule force qui l’empêchait de dominer totalement le continent européen était le royaume de France.

 Charles-Quint était un Bourguignon, qui s’installa sur le trône d’Espagne, l’un de ses nombreux royaumes, sans parler un seul mot d’espagnol. La France était dont complètement encerclée et ne pouvait espérer une alliance qu’avec l’empire ottoman, la seule puissance qui pouvait tenir tête à au Saint-Empire Germanique.

Entre parenthèses, il peut être intéressant de rappeler que, ce qui avait empêché Charles-Quint de dévorer son rival tout cru, était le fait qu’un système de collecte des impôts, parfaitement efficace, avait était installé en France, alors qu’il n’existait pas d’équivalent dans le gigantesque empire qui l’entourait.

Grâce à ce système et aussi grâce à la fortune personnelle de sa mère, duchesse de Savoie, la France était un pays riche, alors que l’empereur était pauvre.

 Tellement pauvre, que lui et son successeur, son fils Philippe II, eurent à subir plusieurs faillites retentissantes. L’or ramené des Amériques, par les galions espagnols, ne suffisant pas à entretenir leur vaste empire et à soutenir leurs efforts de guerre contre la France et surtout contre l’empire ottoman.

Les premiers contacts de François I°, avec l'empereur Soliman, successeur de Selim I°, datent de 1525. Pour couvrir son attaque en Italie, le roi de France poussa alors le sultan à attaquer Charles-Quint, ce que celui fit sur terre, en Hongrie et en Allemagne, gardant sa flotte au mouillage à Constantinople. En 1526, ce fut la bataille de Mohac, en 1529, le siège de Vienne.


 La ville fut sauvée inextrémis par une coalition des Catholiques et des Protestants.


Après la paix de Cambrai, en 1529, qui consacrait la défaite des Français en Italie, alors que Charles-Quint parvenait à l'apogée de sa puissance, François I° décida à nouveau le Grand Turc à attaquer l'empire germanique.

 Ce que celui-ci fit de nouveau en Hongrie et en Allemagne. Cette décision n'était pas favorable au roi de France, qui avait signé un traité avec la ligue protestante de Smalkade. Il s'employa à arrêter l'action des Turcs sur terre, espérant plutôt obtenir leur aide sur mer, en Méditerranée.




Pendant ce temps, en 1527, Barberousse reprenait la ville d'Alger au Kabyles, qui l'en avaient chassé, avec l'aide des Tunisiens, en 1520. En 1529, il reprit également le fameux Penon d'Argel, qui contrôlait l'entrée du port. Il pouvait désormais se consacrer entièrement à la course corsaire, qu'il n'avait jamais cessé d'exercer.



Les premiers accords entre la France et la Turquie n'empêchèrent pas le roi d'Alger de s'attaquer aux Français, sur mer et sur terre. En 1531, il entra dans la rade de Toulon et envisagea de faire le siège de la ville, qu'il jugea vite trop bien défendue. L'année suivante, en 1532, il installa sa base entre la côte de Provence et les îles d'Hyères, pour mener des actions dans le canal entre la Corse, la Sardaigne et le continent. François I°, courroucé par cette intrusion sur son sol, envoya une forte garnison pour reconquérir Porquerolles et pour y faire construire une forteresse.
Barberousse se conduisait alors en corsaire, sans se soucier de la politique de la Sublime Porte, par rapport à laquelle il bénéficiait d'une très grande indépendance d'action.

Pourtant, l'année 1533, vit un brusque changement d'attitude de Barberousse, par rapport à la France. Le corsaire comprit que, sans l'aide de ce pays, il risquait d'être écrasé par la puissance espagnole. Il envoya donc spontanément une ambassade à Marseille, pour négocier avec François I°.
Nommé, peu de temps après, capitan-pacha de la flotte turque, il renouvela son ambassade, au mois de juillet, au Puy, cette fois-ci aux noms des deux puissances, turque et algérienne.
Après sa prise de Tunis, en août 1534, Barberousse s'attendait à une très forte réaction de Charles-Quint, il concrétisa donc les accords finaux avec la France, en décembre 1534, à Châtellerault, avant de rejoindre Constantinople pour y prendre son commandement.


Une trêve de trois ans était alors signée entre les trois belligérants (la France, la Turquie et l’alliance fragile entre l’Espagne, la papauté et Venise).
Après avoir conforté sa position en Méditerranée, par cet accord, Soliman partit en guerre contre la Perse et resta, pendant deux ans et demi, absent de sa capitale.
 



Charles-Quint décida, comme l'avait prévu Barberousse, de reprendre Tunis aux Barbaresques. En janvier 1535, il fit parvenir une lettre à François I°, par l'intermédiaire du comte de Nassau, qui commandait la flotte française en Méditerranée, pour lui suggérer de joindre sa flotte à celle des Chrétiens pour chasser les Musulmans de la Méditerranée Occidentale.



Cette ambassade aurait pu réussir, si l'empereur avait accepté de livrer le Milanais au roi de France, ce qu'il refusa, confortant ainsi la fidélité de François à son accord avec Barberousse.
Pendant qu'avaient lieu ces tractations, François I° essayait de convaincre son allié, Barberousse, d'employer la flotte turque à récupérer les territoires du duc de Savoie (dont Nice) et, surtout, à s'emparer, à son profit, de la ville de Gènes.




Le roi d'Alger n'eut pas le loisir d'accéder à cette demande, car, le 14 juin 1535, Charles-Quint partait de Cagliari avec une armada de 400 vaisseaux, portant 26.000 fantassins et 1.000 chevaux, avec laquelle il reprit Tunis, infligeant une sévère défaite à Barberousse.
Nullement désemparé, celui-ci, alors qu'on le croyait en fuite vers Constantinople, cinglait vers l'Espagne, surprenait l'île de Minorque et s'emparait de six mille captifs en mettant à sac Port Mahon.

Profitant de la mobilisation des troupes impériales à Tunis, les Français, observant une neutralité bienveillante envers Barberousse, envahissaient la Savoie et le Piémont. Le rusé Charles-Quint n'entra pas immédiatement en guerre contre la France, mais proposa, à son roi, une action commune contre Constantinople, offrant le duché de Milan comme prix de la participation française à l'affaire. François I° se serait laissé convaincre, malgré ses belles promesses faites à Barberousse, si l'empereur n'avait pas fait preuve d'une mauvaise fois évidente.




La première alliance entre la France, l'Algérie et la Turquie était provisoirement sauvée. Au retour de Soliman à Constantinople, en février 1536, François I°, signait les Capitulations, que ses traités préalables avec Barberousse avaient préparées. C'était un traité de non-agression réciproque, sur mer, très détaillé, dans lequel les corsaires barbaresques étaient partie prenante, ce qui ouvrait la route du commerce avec l'Orient aux navires marseillais et provençaux plus généralement.

Les trois parties furent fidèles à cette alliance jusqu'à la mort de Barberousse, en 1546, qui fut suivie de peu par celle de François I°, en 1547. Barberousse, qui fut longtemps partisan de l'union avec la France, vit son ardeur tiédir au cours de ses derniers jours, étant devenu un vieillard autoritaire et prompt à prendre ombrage.


François I° ne tira aucun profit direct de cette alliance, jugée impie par toutes les cours européennes. La présence de la flotte ottomane, aux côtés de la sienne, eut un rôle plus dissuasif que réellement efficace. Ce qui ne fut pas toujours de la faute de Barberousse, le roi " très chrétien " hésitant souvent à utiliser cette force musulmane contre ses ennemis, chrétiens comme lui.


 



Ce fameux traité, qui liait un royaume chrétien à un empire musulman, contre d autres Chrétiens, dont le pape, qui avait alors une puissance militaire non négligeable, fut entretenu et amélioré par les successeurs de François I° : L’éphémère François II ; Charles IX, de triste mémoire à cause de la nuit de la Saint-Barthélemy ; Henri II, Henri III, puis Henri IV et bien au-delà. Naturellement, les successeurs de Soliman le Magnifique firent de même, comme les successeurs de Barberousse.

suite sur le site qui parait encore là un résumé de son règne et que malgré l'argent on ne réussit pas toujours un petit journal qui en dit long

 

http://petitjournal.caloucaera.net/journal211.html

 


 

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