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1524

Échec des Impériaux du connétable de Bourbon devant Marseille infligé par l’amiral Doria. Ils doivent se retirer de Provence (29 septembre).

Le connétable fait le siège de Marseille, qu'il est obligé de lever. La rupture avait éclaté entre François Ier et Charles-Quint. Le connétable de Bourbon, poursuivi par la haine de Louise de Savoie, entra avec Henri VIII et l'empereur dans un odieux complot, dont le but était le démembrement de la France. Découvert, il se réfugia auprès de Charles-Quint, auquel il conseilla d'entrer en Provence. Ils mettent le siège devant Pavie (26 octobre) et détachent 6000 hommes contre Naples.

La flottille de Doria (2) rencontra, le 4 juillet, Philibert de Chalon, prince d'Orange, l'un des seigneurs français qui avaient suivi la fortune du connétable, revenant de Barcelone avec deux vaisseaux. Ils furent capturés par l'amiral de François Ier. Le prince d'Orange, fait prisonnier avec plusieurs seigneurs espagnols, fut enfermé dans la tour de Bourges.

(2)La famille Doria

http://www.publius-historicus.com/doria.htm

 

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1525   François Ier est fait prisonnier à Pavie

Alors que les canons français de Genouillac mettent à mal les ennemis espagnols à Pavie, le roi, dans la précipitation et l’impatience de vaincre, se lance au galop à l’assaut des rangs adverses. De peur de blesser le roi, les tirs de l’artillerie française cessent aussitôt. Les Espagnols en profitent pour agir et encercler le monarque. L'armée de François Ier est complètement massacrée, pendant que le roi est fait prisonnier avec plusieurs de ses généraux.

François Ier sera enfermé à la chartreuse de Pavie puis transféré en Espagne où il deviendra l'otage de Charles Quint. Grâce à la signature du traité de Madrid, le 14 janvier 1526, il sera libéré en échange de la Bourgogne et après avoir renoncé à l’Italie.

François Ier, que ses mauvais succès n'avaient pu rebuter de son projet sur le Milanais, avait repassé en Italie sur la fin de l'année précédente, En remarquant les progrès de l'artillerie, on observe que, dans cette guerre, François Ier avait quatre mille chevaux seulement pour son parc d'artillerie.

La situation de l'armée française commençait à devenir dangereuse, les alarmes n'étaient pas moindres en Italie ; il s'y fit une ligue entre le pape, Sforza (1 ) et les Vénitiens, pour enlever la couronne de Naples à Charles-Quint

(1)http://www.reve-lemanique.ch/marignan/8-2.html

Storck, né en Silésie(2), va plus loin que Luther. Il est le fondateur de la secte des anabaptistes(3); Muncer en est l’apôtre; tous deux prêchent les armes à la main.

Il faut croire que Charles-Quint avait de grandes affaires secrètes en Espagne, puisque, dans ce moment critique, il ne venait ni vers la France, où il pouvait entrer, ni dans l’Italie, qu’il pouvait subjuguer, ni dans l’Allemagne, que les nouveaux dogmes et l’amour de l’indépendance remplissaient de troubles.

(3)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anabaptisme

 

Liens en plus : D'après F. Braudel, Autour de la Méditerranée, Le livre de Poche


1526

14 janvier : Traité de Madrid entre François 1er et Charles Quint.par lequel François 1er  renonçait à l'Italie et promettait de céder la Bourgogne.
   Cependant, il viola ce traité dès qu'il eut retrouvé la liberté, avec le soutien des Etats de Bourgogne. La guerre fut marquée par une pause lors de la « paix des dames », puis s'acheva sur la constatation d'un équilibre des forces

 (traité de Cambrai, 1529).Traité de Cambrai ou paix des Dames , conclu entre Marguerite d'Autriche et la régente, assez conforme aux offres que le roi avait déjà faites. Il renonce à tous ses droits sur le Milanais sur le comté d'Ast, sur les comtés de Flandres , d'Artois, etc. Un des articles fut le mariage du roi avec Eléonore, veuve du roi de Portugal , et sœur de l'empereur . Que de sang, que d'argent , que de peines a coûté à l'Europe l'ambition de ces deux princes ! « Dieu les fit naître, dit Montluc, envieux de la grandeur l'un de l'autre, ce qui a causé la ruine d'un million de familles»  L'exécution en sera garantie par des otages, les deux fils aînés du roi de France
17 mars : François 1er recouvre la liberté. Le dauphin François et Henri d'Orléans sont livrés à l'Espagne

Principaux articles du traité dont Charles-Quint impose les lois à François Ier.

Le roi de France cède à l’empereur le duché de Bourgogne et le comté de Charolais; il renonce au droit de souveraineté sur l’Artois et sur la Flandre. Il lui laisse Arras, Tournai, Mortagne, Saint-Amand, Lille, Douai, Orchies, Hesdin. Il se désiste de tous ses droits sur les Deux-Siciles, sur le Milanais, sur le comté d’Asti, sur Gênes,il promet de faire renoncer les héritiers de la Navarre à leur droit sur ce royaume; il signe une ligue défensive et même offensive avec son vainqueur qui lui ravit tant d’États; il s’engage à épouser Éléonore, sa soeur.

Il est forcé à recevoir le duc de Bourbon en grâce, à lui rendre tous ses biens, à le dédommager lui et tous ceux qui ont pris son parti.

Ce n’était pas tout. Les deux fils aînés du roi doivent être livrés en otage jusqu’à l’accomplissement du traité; il est signé le 14 janvier.

Pendant que le roi de France fait venir ses deux enfants pour être captifs à sa place, Lannoy, vice-roi de Naples, entre dans sa chambra en bottes, et vient lui faire signer le contrat de mariage avec Éléonore, qui était à quatre lieues de là, et qu’il ne vit point: étrange façon de se marier!

On assure que François Ier fit une protestation par-devant notaire contre ces promesses, avant de les signer. Il est difficile de croire qu’un notaire de Madrid ait voulu et pu venir signer un tel acte dans la prison du roi.

Le dauphin et le duc d’Orléans sont amenés en Espagne, échangés avec leur père(3), au milieu de la rivière d’Andaye, et menés en otage.

Charles aurait pu avoir la Bourgogne, s’il se l’était fait céder avant de relâcher son prisonnier. Le roi de France exposa ses deux enfants au courroux de l’empereur en ne tenant pas sa parole. Il y a eu des temps où cette infraction aurait coûté la vie à ces deux princes.

François Ier se fait représenter par les états de Bourgogne qu’il n’a pu céder cette grande province de la France. Il ne fallait donc pas la promettre. Ce roi était dans un état où tous les partis étaient tristes pour lui.

Le 22 mai, François Ier, à qui ses malheurs et ses ressources ont donné des amis, signe à Cognac une ligue avec le pape Clément VII, le roi d’Angleterre, les Vénitiens, les Florentins, les Suisses, contre l’empereur.

Cette ligue est appelée sainte, parce que le pape en est le cher. Le roi stipule de mettre en possession du Milanais ce même duc François Sforzaqu’il avait voulu dépouiller. Il finit par combattre pour ses anciens ennemis. L’empereur voit tout d’un coup la France, l’Angleterre, l’Italie, armées contre sa puissance, parce que cette puissance même n’a pas été assez grande pour empêcher cette révolution, et parce qu’il est resté oisif à Madrid au lieu d’aller profiter de la victoire de ses généraux.

Dans ce chaos d’intrigues et de guerres, les Impériaux étaient maîtres de Milan et de presque toute la province. François Sforza avait le seul château de Milan.

Mais dès que la ligue est signée, le Milanais se soulève; il prend le parti de son duc. Les Vénitiens marchent et enlèvent Lodi à l’empereur. Le duc d’Urbino, à la tête de l’armée du pape, est dans le Milanais. Malgré tant d’ennemis, le bonheur de Charles-Quint lui conserve l’Italie. Il devait la perdre en restant à Madrid; le vieil Antoine de Lève et ses autres généraux la lui conservent. François Ier ne peut assez tôt faire partir des troupes de son royaume épuisé.

http://www.insecula.com/oeuvre/photo_ME0000083582.html

 

L’armée du pape se conduit lâchement; celle de Venise mollement. François Sforza est obligé de rendre son château de Milan.

Il s’applique à régler les rangs et à former l’étiquette; il se marie avec Isabelle, fille d’Emmanuel le Grand, roi de Portugal

On avait brûlé autrefois cinquante chevaliers du Temple, et aboli l’ordre, parce qu’il n’était que riche; celui-ci était puissant. Albert de Brandebourg, son grand maître, partage la Prusse avec les Polonais, et reste souverain de la partie qu’on appelle la Prusse ducale, en rendant hommage et payant tribut au roi de Pologne. On place d’ordinaire en 1525 cette révolution.

Dans ces circonstances, les luthériens demandent hautement l’établissement de leur religion dans l’Allemagne à la diète de Spire. Ferdinand, qui tient cette diète, demande du secours contre Soliman qui revenait attaquer la Hongrie. La diète n’accorde ni la liberté de la religion, ni des secours aux chrétiens contre les Ottomans.

Le jeune Louis, roi de Hongrie et de Bohême, croit pouvoir soutenir seul l’effort de l’empire turc. Il ose livrer bataille à Soliman. Cette journée, appelée de Mohats, du nom du champ de bataille, non loin de Bude, est aussi funeste aux chrétiens que la journée de Varne. Presque toute la noblesse de Hongrie y périt. L’armée est taillée en pièces; le roi est noyé dans un marais en fuyant. Les écrivains du temps disent que Soliman fit décapiter quinze cents nobles hongrois prisonniers après la bataille, et qu’il pleura en voyant le portrait du malheureux roi Louis. !!!!

Soliman prend Bude, et menace tous les environs. Ce malheur de la chrétienté fait la grandeur de la maison d’Autriche. L’archiduc Ferdinand, frère de Charles-Quint, demande la Hongrie et la Bohême, comme les États qui doivent lui revenir par les pactes de famille, comme un héritage. On concilie ce droit d’héritage avec le droit d’élection qu’avaient les peuples, en soutenant l’un par l’autre. Les États de Hongrie l’élisent le 26 octobre.

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http://www.france-pittoresque.com/histoire-de-france/1529b.htm

http://chrisagde.free.fr/val/h2dates.php3?page=2


Le Duc d'Urbino, propriétaire de l'une des plus riches bibliothèques de la Renaissance, déclarait en 1480 que l'imprimerie ne marcherait pas car les livres enluminés étaient autrement plus beaux que les ouvrages imprimés. Il se mit de nouveau à embaucher des copistes par dizaines. Trente ans après, son fils possédait la plus grande collection de livres imprimés.
http://papierelectronique.blogspot.com/2006/11/duc-durbino-et-e-reader.html

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