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1528

22 janvier : François 1er déclare la guerre à Charles Quint. Celui-ci durcit les conditions de détention des deux petits otages

1529

5 août : Paix des Dames, conclue à Cambrai. Elle prévoit la libération de enfants de France contre une énorme rançon

1530

1er juillet : Le dauphin François et Henri d'Orléans sont échangés contre quatre tonnes et demie d'or et rentrent en France

31 décembre 1530
Les princes protestants et les députés des villes luthériennes s'unissent dans Smalcade, ville du pays de Hesse, et y signent une ligue pour leur défense commune. Le zèle pour leur religion, et surtout la crainte de voir l'empire électif devenir une monarchie héréditaire, furent les motifs de cette ligue. L'empereur Charles-Quint, qui était alors menacé par les Turcs, fut obligé d'accorder dans la diète de Nuremberg, tout ce que les protestants demandaient, abolition de toutes procédures contre eux, et liberté entière de conscience jusqu'à la tenue d'un concile.

naissance en 1527

* 21 mai : Philippe II, futur roi d'Espagne, fils de l'empereur Charles Quint (V), à Valladolid.

 

On dit que le pillage de Rome monta à quinze millions d’écus. Charles, en exigeant la moitié seulement de cette somme pour la rançon de la ville, eût pu dominer dans Rome. Mais après que ses troupes y eurent vécu près de neuf mois à discrétion, il ne put la garder. Il lui arriva ce qu’éprouvèrent tous ceux qui avaient saccagé cette capitale.

Il y eut dans ce désastre trop de sang répandu; mais beaucoup de soldats enrichis s’habituèrent dans le pays, et on compta à Rome et aux environs, au bout de quelques mois, quatre mille sept cents filles enceintes. Rome fut peuplée d’Espagnols et d’Allemands, après l’avoir été autrefois de Goths, d’Hérules, de Vandales. Le sang des Romains s’était mêlé sous les césars à celui d’une foule d’étrangers. Il ne reste pas aujourd’hui dans Rome une seule famille qui puisse se dire romaine. Il n’y a que le nom et les ruines de la maîtresse du monde qui subsistent.

Pendant la prison du pape, le duc de Ferrare, Alphonse Ier, à qui Jules II avait enlevé Modène et Reggio, reprend cet État quand Clément VII capitule dans le château Saint-Ange.

 

François Ier et Henri VIII, au lieu d’envoyer des troupes en Italie, envoient des ambassadeurs à l’empereur. Il était alors à Valladolid. La fortune, en moins de deux ans, avait mis entre ses mains Rome, le Milanais, un roi de France, et un pape, et il n’en profitait pas. Assez fort pour piller Rome, il ne le fut pas assez pour la garder; et ce vieux droit des empereurs, cette prétention sur le domaine de Rome demeura toujours derrière un nuage.

Enfin, François Ier envoie une armée dans le Milanais, sous ce même Lautrec qui l’avait perdu, laissant toujours ses deux enfants en otage. Cette armée reprend encore le Milanais, dont on se saisissait et qu’on perdait en si peu de temps. Cette diversion, et la peste qui ravage à la fois Rome et l’armée de ses vainqueurs, préparent la délivrance du pape.

 D’un autre côté Charles-Quint fait chanter des psaumes et faire des processions en Espagne pour cette délivrance du saint-père, qu’il retient captif; de l’autre il lui vend sa liberté quatre cent mille ducats. Clément VII en paye comptant près de cent mille, et s’évade avant d’avoir payé le reste.

Pendant que Rome est saccagée, et le pape rançonné au nom de Charles-Quint, qui soutient la religion catholique, les sectes ennemies de cette religion font de nouveaux progrès. Le saccagement de Rome et la captivité du pape enhardissaient les luthériens.

Les anabaptistes renouvellent leurs fureurs au nom du Seigneur

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1528. Les anabaptistes reparaissent dans Utrecht, et ils sont cause que l’évêque de cette ville, qui en était seigneur, la vend à Charles-Quint, de peur que le duc de Gueldre ne s’en rende le maître.

Ce duc, toujours protégé en secret par la France, résistait à Charles-Quint à qui rien n’avait résisté ailleurs. Charles s’accommode enfin avec lui, à condition que le duché de Gueldre et le comté de Zutphen reviendront à la maison d’Autriche, si le duc meurt sans enfants mâles.

Les querelles de la religion semblaient exiger la présence de Charles en Allemagne, et la guerre l’appelait en Italie.

Deux hérauts, Guienne et Clarence, l’un de la part de la France, l’autre de l’Angleterre, viennent lui déclarer la guerre à Madrid. François Ier n’avait pas besoin de la déclarer, puisqu’il la faisait déjà dans le Milanais, et Henri VIII encore moins, puisqu’il ne la lui fit point.

L’empereur reprocha aigrement au roi d’Angleterre le divorce que ce roi méditait avec Catherine d’Aragon, dont Charles était le neveu.

Quant à François Ier, il lui reprocha d’avoir manqué à sa parole, et dit qu’il le lui soutiendrait seul à seul. Il était très vrai que François Ier avait manqué à sa parole; il n’est pas moins vrai qu’elle était très difficile à tenir.

François Ier lui répondit ces propres mots: " Vous avez menti par la gorge, et autant de fois que le direz vous mentirez, etc. Assurez-nous le camp, et nous vous porterons les armes. "

Pendant toutes ces rodomontades, Charles-Quint perdait tout le fruit de la bataille de Pavie, de la prise du roi de France, et de celle du pape. Il allait même perdre le royaume de Naples

. Les Vénitiens s’étaient emparés de plusieurs villes maritimes du royaume. Le célèbre André Doria, qui alors servait la France, avait, avec les galères de Gênes, battu la flotte impériale. L’empereur qui, six mois auparavant, était maître de l’Italie, allait en être chassé: mais il fallait que les Français perdissent toujours en Italie ce qu’ils avaient gagné.

La contagion se met dans leur armée: Lautrec meurt. Le royaume de Naples est évacué. Henri, duc de Brunswick avec une nouvelle armée, vient défendre le Milanais contre les Français et contre Sforza

Doria, qui avait tant contribué au succès de la France, justement mécontent de François Ier, et craignant même d’être arrêté, l’abandonne, et passe au service de l’empereur avec ses galères.

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