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PERONNE

De la riche histoire de cette ville, quelques épisodes :

 Les habitants se barricadent et résistent 31 jours aux envahisseurs. François 1er accorde à la ville le droit de mettre une couronne sur ses armoiries.


Les rois de France ont toujours préféré une armée de parade et de chair à canon à coût modique  plutôt qu'une armée nationale et  avaient pris un risque sérieux ; affronter tous ceux, dont les coffres étaient mieux remplis en ducats, pièces et terres à céder, pouvaient  avoir des effets pervers immédiats.

Ces particularités des conflits de ce temps se devaient d'être rappelées ici car l'opinion publique va en moins d'un siècle subir en matière militaire un retournement complet. La guerre ne sera plus l'affaire de tous, l'argent devient le commanditaire de la mort, l'espionnage et le débauchage deviennent des armes permanentes dans des guerres qui ne s'arrêtent plus.

Toutefois derrière le vacarme des combats, les cris et les terreurs, la férocité des combats sera  moins authentique et le petit peuple participera plutôt  comme supporters dans les tribunes que comme pilier dans la mêlée.

   

Alors qu' en 1486 , Louis le Connétable de Ham fut étêtée pour avoir tenté de donner une milice au Vermandois. En 1523, un de ses successeurs, Connétable également et parent éloigné du mari chéri de Marie du Luxembourg passera simplement à l'ennemi et viendra servir Charles Quint. 

Ce Charles III de Bourbon Monpensier combattit ainsi les Français sans état d'âme, n'était-il pas comme le gros des troupes un cadre polyvalent, apatride et à grosse valeur ajoutée ?  

De cette partie de bras de fer avec les mains fermées sur de grosses pièces d'or, les vaillants  rois français avaient le bras un peu court.

 Louis XII avait compris qu' il fallait assurer ses arrières et était venu à Cambrai, terre d'empire pour y signer en 1508, un pacte avec l'empereur d'Allemagne Maximilien et obtenir un peu de tranquillité.

François Ier n'eut plus droit à ce parrainage, aussi, la victoire de Marignan, dont il est inutile de préciser la date, n' empêcha pas en 1525 la défaite de Pavie.

Marignan avait permis un séjour de quelques années dans les belles villes italiennes. Pavie remettait tout en question puisque François Ier tomba aux mains du connétable félon Bourbon . Fait prisonnier, sa libération fut payée, comme c'était l'usage au prix fort. 

Les Flandres et l'Artois ainsi que la Bourgogne passaient à Charles Quint. C'était le traité de Madrid qui donnait en prime le Milanais au vaillant Bourbon et obligeait les deux fils de François Ier à séjourner en otage à la cour d'Espagne.

L'humiliation de François fut telle que Calvin lui dédia son ouvrage principal dans l'espoir de le convertir : l'appui militaire inconditionnel des réformés était tout à fait susceptible de faire basculer le fléau de la balance et la proposition dut fortement embarrassée.

Aussi pour démêler l'inextricable écheveau, il fut fait appel aux spécialistes des chaussettes à repriser. Marguerite de Bourgogne, grand mère de Charles Quint  était encore vivante et Louise de Savoie, mère de François Ier, aussi.

 Pour rapatrier les deux petits otages, les reines-mères se retrouvèrent à Cambrai où les bonbons sont bons, les laines superbes et les pays proches pleins de souvenirs divers.

Le second traité de Cambrai, appelé aussi " la paix des dames " reprisa le traité de Madrid et la France récupéra la Bourgogne, Boulogne-sur-Mer et les villes de la Somme, perdue depuis Pecquigny: Ham et Péronne redevenaient françaises.

Charles Quint qui portait un peu de sang de la famille du Luxembourg dans les veines faisaient un cadeau à son royal cousin en lui restituant le Vermandois mais il fallait bien obéir à grand mère !

Ce monarque si puissant était un fils de la Bourgogne où depuis toujours la mère possédait l'autorité suprême et présentait les caractéristiques de l'Européen idéal : né à Gand, il parlait aux hommes en Français, aux chevaux en Allemand et à Dieu en Espagnol.

Sa polyglottie reflétait naturellement l'esprit et la spécificité des peuples et sa cours ne trouvait pas motif d'orgueil et de fierté d'être nécessairement trilingue. N'était-ce pas l'article de base de la construction européenne ?

 

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