Disgrâce de
Montmorency. Le dauphin Henri souffre de l'éloignement de son
mentor.
1542
Eté : Reprise
de la guerre. Henri commande l'armée royale qui doit reconquérir le
Roussillon et échoue devant Perpignan Septembre : François 1er,
mécontent, ordonne qu'on mette fin au siège de Perpignan et relève le
dauphin de son commandement
Contre les thèses protestantes, il définit l'autorité de la
Bible, le
péché originel et la justification et confirme les sept
sacrements, le culte des
saints et
des
reliques ainsi que le dogme de la
transsubstantiation. Sur le plan disciplinaire, il crée les
séminaires diocésains, destinés à former les
prêtres. Trente est l'un des conciles les plus importants de
l'histoire du catholicisme
1543
Au Luxembourg, le dauphin ne participe pas à la
campagne où son cadet Charles s'illustre. Cette absence fait l'effet
d'une disgrâce Juillet : Siège de
Nice par
les troupes françaises du duc d'Enghien
et la flotte
turque
de
Barberousse,
bey de
Tunis, hébergée à
Toulon
pendant l'hiver 1543-1544.
La ville se rend sauf la citadelle. Suivant la tradition niçoise,
l'héroïne et lavandière
Catherine Ségurane repousse les Turcs en levant sa robe et montrant
ses fesses.
1544
19 janvier : A
Fontainebleau, Catherine de Médicis, dont on commençait à craindre
qu'elle ne fût stérile, met au monde un fils à qui l'on donne le prénom
de son grand-père; c'est le futur François II Eté : François 1er, malade, confie
la défense du royaume au dauphin. Nommé lieutenant général, Henri part
combattre en Champagne 18 septembre : Paix de Crépy en
Laonnois. Contre l'avis du dauphin, qui pensait pouvoir écraser les
Impériaux, le roi a négocié la paix avec l'Empereur 12 décembre : Par acte notarié,
Henri s'élève contre le traité de Crépy en Laonnois, qui favorise son
frère Charles au détriment de la Couronne
Après que François
Ier ait réagi en déclarant la guerre à l’empereur le 12 juillet 1542, la
campagne à proprement parler s’engage au cours de l’hiver 1542-1543 : les
français réussissent à conquérir le Luxembourg, et à maintenir Landrecies,
défendue par Lalande et fortifiée par Marini, tous deux futurs acteurs du
siège de Saint-Dizier.
En février 1543, Charles Quint conclut avec Henri VIII le traité de
Barcelone, dans lequel les deux parties s’engagent à envahir la France
simultanément. Il est convenu que chacune des parties aura une armée de
42.000 hommes, les impériaux envahissant la France par la Lorraine, et les
anglais passant par Calais. Néanmoins, Charles Quint et Henri VIII peinent à
trouver un accord sur le point de ralliement des deux troupes, que le
premier veut joindre à Paris.
La campagne s’engage plutôt bien du côté de l’empereur, dont le
Généralissime, Ferdinand de Gonzague, vice-roi de Sicile, parvient à prendre
Luxembourg le 30 mai, la ville ayant eu à affronter les rigueurs de l’hiver.
Dans la foulée, Commercy, puis Ligny-en-Barrois sont prises et, le 4
juillet, Gonzague approche de Saint-Dizier avec une armée comptant pas moins
de 26.000 hommes.