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                  La rivalité entre les Habsbourg et les Valois

Dans la première moitié du XVe siècle, la ,scène politique d'Europe fut dominée par trois jeunes souverains, François Ier roi de France (1515-1547), Henri VIII roi d'Angleterre  (1509-1547) et Charles Quint (1519-1556) Empereur romain germanique.

L'avènement de François Ier  sur le trône de France le  janvier 1515 fut largement le Fait du hasard. Bien que descendant du roi Charles V, il n'était que le cousin et le gendre de son prédécesseur et ne serait jamais devenu , si Louis XII avait eu un fils. A l'âge de vingt et un an, François semblait incarner le chevalier idéal. Il était intelligent, robuste, aimant les exercices physiques, très bien éduquè, éloquent, affable et plein de dignité, courageux, fier et ambitieux.
Du côté du passif, François était extravagant, emporté et entêté. Il faisait des cadeaux ,somptueux à sa mère Louise de Savoie et à ses amis et montrait un net penchant pour l'autoritarisme, ce qui l'amena plus d'une fois en conflit avec le parlement de Paris, la cour suprême de justice dont le devoir était de faire respecter les lois fondamentales du royaume.

La politique, qui était déterminée par le souverain assisté de ses conseillers, fut toujours orientée vers un renforcement du pouvoir royal aux dépens des libertés féodales . Il fit franchir un pas de plus à une unification territoriale de la France en annexant officiellement la Bretagne en 1532 et en confisquant en 1523 le Bourbonnais à la suite la trahison de son duc. Il tenta aussi d 'améliorer les rouages du gouvernement, en .instituant notamment un trésor central.

François Ier fut aussi un remarquable mécène des sciences et des arts. Léonard de Vinci, , Andrea del Sarto, Benvenuto Cellini, le Rosso :: le Primatice furent parmi les grands artistes :saliens qui fréquentèrent sa cour. Il construisit de magnifiques châteaux ou palais dans la ,vallée de la Loire, à l'intérieur et autour de Paris. parmi lesquels le Louvre, Chambord et Fontainebleau. Encourageant l'humaniste Guillaume Budé, il institua des cours publics de textes classiques qui finirent par donner naissance au Collège de France.

Dès le début de son règne, François était déterminé à venger la série de défaites qui avaient frappé les armes françaises en 1513. Comme tout autre prince de son époque, il avait été formé à l'art de la guerre et avait déjà acquis quelque expérience en combattant en Guyenne et en Gascogne. Descendant de Valentine Visconti, il avait aussi des revendications sur le duché de Milan, ce qui lui fournit un prétexte honorable pour une agression. Son accession au trône ne se traduisit donc pas par une nouvelle orientation de la politique étrangère française ; les guerres d'Italie étaient destinées à se poursuivre.

L'empereur Charles Quint

Le voisin le plus important de la France était Charles, duc de Bourgogne, le futur empereur Charles Quint, jeune homme timide et peu séduisant de quinze ans. Il était le fils de Philippe le Beau et de Jeanne de Castille et le petit-fils de l'empereur Maximilien et de Ferdinand d'Aragon. Quand son père mourut en 1506, il hérita de tous les territoires bourguignons (Franche-Comté, Luxembourg, Brabant, Flandre, Hollande, Zélande, Hainaut et Artois) à l'exception du duché de Bourgogne lui même qui avait été annexé par la France en 1477.  -(1)



Bien que cosmopolite par le sang, Charles était un Bourguignon de naissance et d'éducation. Son auteur favori comme enfant avait été Olivier de La Marche, le panégyriste de Charles le Téméraire sous lequel la Bourgogne était devenue l'un des plus puissants États d'Europe. En grandissant, le futur Charles Quint ne pensait qu'à une chose : reconstituer son héritage mutilé. En 1515, cependant, le chef effectif de son gouvernement était Guillaume de Croy, seigneur de Chièvres qui, en tant que Wallon, désirait la paix avec la France. Ainsi, pour le moment, François Ie  était-il en mesure de neutraliser Charles sans difficulté.

Henri VIII d'Angleterre

Le jeune roi d'Angleterre était loin, quant à lui, d'être timide et de manquer de séduction. Grand et bien bâti, il avait les cheveux auburn « raides et coupés court à la mode française et un visage rond si beau qu'on aurait cru celui d'une jolie femme ». Un observateur le jugeait « plus élégant que tout autre souverain de la chrétienté, nettement plus beau que le roi de France » . Henri était l'un des meilleurs sportifs de son époque, excellent tireur à l'arc. lutteur, jouteur et joueur de paume. C'était aussi un bon linguiste, un musicien accompli et un théologien amateur relativement compétent.

Les principaux défauts de Henri VIII étaient sa vanité, sa jalousie et sa cruauté. II était surtout soucieux de ne pas voir ses exploits physiques surpassés par ceux de son jeune rival de l'autre côté de la Manche. Voici ce qu'écrivait un envoyé italien

« Sa Majesté arriva dans notre port et, s'adressant à moi en français, me demanda : "Dis-moi un peu. Le roi de France est-il aussi grand que moi?" Je lui répondis qu'il y avait peu de différence. II continua : "Est-il aussi fort?" Je lui dis que non; il m'interrogea alors : "Comment sont ses jambes?" Je répliquai : "Maigrelettes." Là-dessus il ouvrit le devant de son pourpoint et dit en posant la main sur sa cuisse : "Regarde; et j'ai aussi un bon mollet". »

Pour méfiant et envieux qu'il fût, Henri ne désirait pas à ce moment se quereller avec François. Ayant déjà goûté de la guerre, il se contentait pour l'heure de s'amuser et de laisser le soin de la politique entre les mains capables de son aumônier Wolsey qui voulait la paix dans la chrétienté.


 

-(1) L'Empire de Charles Quint
En 1519, un prince de la maison des Habsbourg, Charles Ier d'Espagne, est élu empereur sous le nom de Charles Quint. Ce serait une erreur grossière de voir en cet empire un Etat centralisé : cet empire est en quelque sorte «un jeu de construction dynastique» complété par la conquête, il a été réalisé par accumulations successives, par l'effet de mariages bien concertés et de décès prématurés. Les divers Etats rassemblés par Charles Quint n'en ont pas moins gardé leur individualité, les sujets des divers Etats sont réputés étrangers lorsqu'ils se trouvent dans l'un des autres Etats de l'Empire. En définitive, le lien qui rassemble tous ces territoires de statuts si divers se réduit presque à la personne du prince. ...

http://www.oboulo.com/expose/empire-charles-quint.html

 

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