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1528

22 janvier : François 1er déclare la guerre à Charles Quint. Celui-ci durcit les conditions de détention des deux petits otages

1529

5 août : Paix des Dames, conclue à Cambrai. Elle prévoit la libération de enfants de France contre une énorme rançon

1530

1er juillet : Le dauphin François et Henri d'Orléans sont échangés contre quatre tonnes et demie d'or et rentrent en France

 

1528

 Les anabaptistes reparaissent dans Utrecht

Les querelles de la religion semblaient exiger la présence de Charles en Allemagne, et la guerre l’appelait en Italie.

Deux hérauts, Guienne et Clarence, l’un de la part de la France, l’autre de l’Angleterre, viennent lui déclarer la guerre à Madrid. François Ier n’avait pas besoin de la déclarer, puisqu’il la faisait déjà dans le Milanais, et Henri VIII encore moins, puisqu’il ne la lui fit point.

L’empereur reprocha aigrement au roi d’Angleterre le divorce que ce roi méditait avec Catherine d’Aragon, dont Charles était le neveu.

Quant à François Ier, il lui reprocha d’avoir manqué à sa parole, et dit qu’il le lui soutiendrait seul à seul. Il était très vrai que François Ier avait manqué à sa parole; il n’est pas moins vrai qu’elle était très difficile à tenir.

François Ier lui répondit ces propres mots: " Vous avez menti par la gorge, et autant de fois que le direz vous mentirez, etc. Assurez-nous le camp, et nous vous porterons les armes. "

Pendant toutes ces rodomontades, Charles-Quint perdait tout le fruit de la bataille de Pavie, de la prise du roi de France, et de celle du pape. Il allait même perdre le royaume de Naples

. Les Vénitiens s’étaient emparés de plusieurs villes maritimes du royaume. Le célèbre André Doria, qui alors servait la France, avait, avec les galères de Gênes, battu la flotte impériale. L’empereur qui, six mois auparavant, était maître de l’Italie, allait en être chassé: mais il fallait que les Français perdissent toujours en Italie ce qu’ils avaient gagné.

La contagion se met dans leur armée: Lautrec meurt. Le royaume de Naples est évacué. Henri, duc de Brunswick avec une nouvelle armée, vient défendre le Milanais contre les Français et contre Sforza.

Doria, qui avait tant contribué au succès de la France, justement mécontent de François Ier, et craignant même d’être arrêté, l’abandonne, et passe au service de l’empereur avec ses galères.


1529.

 Le roi d’Angleterre, livré à ses passions, ne songe plus qu’à se séparer de sa femme Catherine d’Aragon, femme vertueuse, dont il a une fille depuis tant d’années, et à épouser sa maîtresse Anne de Bolein, ou Bollen, ou Bowlen. (Henri VIII, s’éprend d’Anne Boleyn.

Tous ses enfants sont mort, à l’exception de Marie, née en 1516 et la reine Catherine d'Aragon est trop âgée pour en avoir d’autres.

 Le pape Clément VII confie le dossier du divorce à deux légats, les cardinaux Wolsey et Campeggio. Le 18 juin, les légats entendent Henri et Catherine. La reine refuse toute conciliation et fait appel au pape qui refuse le divorce.

voir le site

http://fr.wikipedia.org/wiki/1529

 

François Ier laisse toujours ses deux enfants prisonniers auprès de Charles-Quint en Espagne, et lui fait la guerre dans le Milanais. Le duc François Sforza est toujours ligué avec ce roi, et demande grâce à l’empereur, voulant avoir son duché des mains du plus fort, et craignant de le perdre par l’un ou par l’autre. Les catholiques et les protestants déchirent l’Allemagne: le sultan Soliman se prépare à l’attaquer; et Charles-Quint est à Valladolid.

Les Médicis sont renversés à Florence. La République est proclamée.

Lautrec pille Pavie.

 

Odet de Foix (1485-1528), vicomte de Lautrec, maréchal de France en 1511

Il est comte de Foix, de Rethel et de Beaufort, seigneur de Lautrec, d'Orval, de Chaource, de Marais, Isles & Villemur, au bailliage de Troyes.

Il est le fils aîné de Jean de Foix, vicomte de Lautrec et Villemur, gouverneur du Dauphiné, de Jeanne d'Aydie de Lescun. Il était chevalier de saint Michel, fut gouverneur et amiral de Guyenne, lieutenant général des armées du Roy en Italie

Il fut fait maréchal de France le 1er mars 1511 et conduisit la même année les évêques au concile de Pise. Resté en Italie, il fut dangereusement blessé et laissé pour mort sur le champ de bataille à Ravenne en 1512. SUITE VOIR LE SITE

.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Odet_de_Foix

Le pape négociait toujours, et avait heureusement conclu son traité avant que les Français reçussent ce dernier coup. L’empereur traita généreusement le pape: premièrement, pour réparer aux yeux des catholiques, dont il avait besoin, le scandale de Rome saccagée

L’empereur accorde donc à Clément VII, Ravenne, Cervia, Modène, Reggio, le laisse un liberté de poursuivre ses prétentions sur Ferrare, lui promet de donner la Toscane à Alexandre de Médicis. Ce traité si avantageux pour le pape est ratifié à Barcelone.

Immédiatement après il s’accommode aussi avec François Ier; il en coûte deux millions d’écus d’or à ce roi pour racheter ses enfants, et cinq cent mille écus que François doit encore payer à Henri VIII pour le dédit auquel Charles-Quint s’était soumis en n’épousant pas sa cousine Marie.

Ce n’était certainement pas à François Ier à payer les dédits de Charles-Quint; mais il était vaincu: il fallait racheter ses enfants. Deux millions cinq cent mille écus d’or appauvrissaient à la vérité la France, mais ne valaient pas la Bourgogne que le roi gardait: d’ailleurs on s’accommoda avec le roi d’Angleterre, qui n’eut jamais l’argent du dédit.

Alors la France appauvrie ne paraît point à craindre; l’Italie attend les ordres de l’empereur; les Vénitiens temporisent; l’Allemagne craint les Turcs et dispute sur la religion.

Ferdinand assemble la diète de Spire, où les luthériens prennent le nom de protestants, parce que la Saxe, la Hesse, le Lunebourg, Anhalt, quatorze villes impériales protestent contre l’édit de Ferdinand et appellent au futur concile.

Enfin Charles quittait alors l’Espagne, et était arrivé à Gênes, qui n’est plus aux Français et qui attend son sort de lui; il déclare Gênes libre et fief de l’empire; il va en triomphe de ville en ville pendant que les Turcs assiégeaient Vienne. Le pape Clément VII l’attend à Bologne.

 Charles vient d’abord recevoir à genoux la bénédiction de celui qu’il avait retenu captif, et dont il avait désolé l’État; après avoir été aux pieds du pape en catholique, il reçoit en empereur François Sforza qui vient se mettre aux siens et lui demander pardon.

Il lui donne l’investiture du Milanais pour cent mille ducats d’or comptant, et cinq cent mille payables un dix années; il lui fait épouser sa nièce, fille du tyran Christiern; ensuite il se fait couronner dans Bologne par le pape; il reçoit de lui trois couronnes: celle d’Allemagne, celle de Lombardie, et l’impériale, à l’exemple de Frédéric III.

Le pape, en lui donnant le sceptre, lui dit: " Empereur notre fils, prenez ce sceptre pour régner sur les peuples de l’empire, auxquels nous et les électeurs nous vous avons jugé digne de commander. " Il lui dit en lui donnant le globe; " Ce globe représente le monde que vous devez gouverner avec vertu, religion et fermeté. " La cérémonie du globe rappelait l’image de l’ancien empire romain, maître de la meilleure partie du monde connu et convenait en quelque sorte à Charles-Quint, souverain de l’Espagne, de l’Italie, de l’Allemagne et de l’Amérique.

Charles baise les pieds du pape pendant la messe; mais il n’y eut point de mule à conduire. L’empereur et le pape mangent dans la même salle, chacun seul à sa table.

Il promet sa bâtarde Marguerite à Alexandre de Médicis, neveu du pape, avec la Toscane pour dot.

Par ces arrangements et par ces concessions, il est évident que Charles-Quint n’aspirait point à être roi du continent chrétien, comme le fut Charlemagne: il aspirait à un être le principal personnage, à y avoir la première influence, à retenir le droit de suzeraineté sur l’Italie. S’il eût voulu tout avoir pour lui seul, il aurait épuisé son royaume d’Espagne d’hommes et d’argent pour venir s’établir dans Rome et gouverner la Lombardie comme une de ses provinces: il ne le fit pas; car voulant trop avoir pour lui, il aurait eu trop à craindre.

 


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